DSC_0058.JPG La Diaspora Tchadienne de France (DTF) a tenu une Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) et une Assemblée Générale Ordinaire (AGO) les 30 et 31 mars 2013 au 21 Ter Rue Voltaire 75011 à Paris. A l'issue de l'Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) du 30 mars 2013, les participants ont amendé et adopté en plénière le projet des statuts et le règlement intérieur de l'Association. A l'issue de l'Assemblée Générale Ordinaire (AGO) du 31 mars 2013, l'ancien Bureau a, par la voix de son ex-président, remis sa démission qui a été actée et acceptée par l'Assemblée et un nouveau vote a été organisé. Nous tenons à rappeler que l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) du 31 mars 2013 a pu se tenir cinq mois après l'expiration du mandat du Bureau provisoire qui n'avait qu'une durée d'une année. Ce bureau provisoire avait été installé le Dimanche 23 octobre 2011. Son mandat était arrivé à terme le 22 octobre 2012. Il était donc en dehors de la légalité.

L'ancien président et ses complices s’étaient accaparé l'Association et ne voulaient pas organiser une nouvelle Assemblée élective en vue de renouveler le Bureau, par crainte de perdre leurs postes. Sous la pression de quelques membres de l'ancien Bureau ne cautionnant pas cette situation illégale, les deux Assemblées Générales (extraordinaire et ordinaire) ont pu se tenir les 30 et 31 mars 2013. Un nouveau vote a été organisé à l’issue duquel un nouveau Conseil d’Administration (CA) composé de 21 membres a été démocratiquement élu. C’est donc pour la première fois qu’un Conseil d’Administration de la DTF soit élu depuis la création de l'Association. Il est donc légal et légitime.

Le vote s'est déroulé normalement et avec l'approbation de toute l'Assemblée. Chaque votant a émargé en bonne et due forme après avoir voté. La proclamation des résultats s'est déroulée après le dépouillement des bulletins de vote dans une atmosphère sereine. Aucun recours ou réclamation n’ont été déposés par aucun membre de l'Association, ni devant les instances de l’Association, ni devant une juridiction administrative. Tous les documents et tout le matériel électoral attestant du bon déroulement du scrutin sont en notre possession. Aucune demande de proroger le mandat de l’ancien CA et l'ancien Bureau de la DTF n’a été formulée.

Le nouveau Bureau élu se réserve le droit de mettre à disposition de tous les Tchadiens de France et d’ailleurs, de toutes les instances qui pourraient être saisies à posteriori, afin de prouver la transparence, le bon déroulement et la légalité du processus électoral. Par conséquent, l’ex-président n’a qualité ni de convoquer une quelconque Assemblée Générale, ni d’en présider les travaux. Tout acte administratif, toute dépense ordonnée par un ancien membre du Bureau démissionnaire sont dénués de tout fondement juridique et seront passibles de poursuites judiciaires. Le nouveau Bureau de la Diaspora Tchadienne de France tient à signaler, par ailleurs, que des menaces, des tentatives d’intimidation, des insultes, des agressions verbales et même physiques (le 31 mars, lors de l’AGO) ont été faites par certains membres de la DTF qui cherchent désespérément et à tout prix à s’accrocher en refusant de reconnaître le verdict des urnes. Les vociférations, les mensonges répétés à longueur de mails, les appels à tenir de nouvelles réunions ne sont que de vaines manœuvres vouées d'avance à l’échec et qui contribueront à diviser les Tchadiens, au lieu de les rassembler pour bâtir un avenir meilleur dans l’unité. Nous ne pouvons cautionner cette attitude antidémocratique qui consiste à appeler à une AG illégale à la mi-juin alors que l'Association a tenu trois (3) mois plus tôt son Assemblée Générale Ordinaire qui a souverainement élu les 21 membres de son Conseil d'Administration.

Nous condamnons la tenue de cette AG insensée, convoquée par ceux qui n'ont pas une culture de Démocratie, donc ne respectent pas le verdict des urnes. Nous appelons nos compatriotes à ne pas cautionner cette manoeuvre qui vise à diviser les Tchadiens de France. Nous ne prêterons pas le flanc à cette lamentable et pathétique mascarade d'un autre âge. FORCE DOIT RESTER A LA LOI, AU DROIT.

                                                                                                                                                                                                         Fait à Paris, le 12/06/2013 
                                                                                                                                                                                      Pour le Bureau de la Diaspora Tchadienne de France
                                                                                                                                                                                                    Le Président, M. KOMANDI NDROMA MATOULOU