Exposition.JPG Le Musée national du Tchad a accueilli, dans ses locaux, du 18 au 20 octobre dernier, une exposition de monuments, pour montrer au public les visages que présentera la capitale tchadienne dans les toutes prochaines années. Cette exposition, intitulée «L’Ombre de ma cité», démontre l’harmonie qui doit exister entre les Tchadiens eux-mêmes et leur rapprochement du monde extérieur. C’est une quarantaine de chefs-d’œuvre que les architectes tchadiens, Zougoulou Abdoul Ousmane, Mbaïlemdana Barthélémy, Zina Brahim, ont exposés. «L’objectif est de participer à l’édification de la ville de N’Djaména et ainsi donc, à celle du Tchad tout entier», explique Zougoulou Abdoul Ousmane. Cette exposition met aussi en relief l’ancien visage de N’Djaména à côté du nouveau tant rêvé par les architectes. Cette exposition montre, enfin, le quotidien des Tchadiens avec leurs différentes cultures et leur mode de vie. Parmi les monuments les plus parlants, figure le monument de la République, où l’on voit le lion et le bouc cohabiter. «Pour moi, cette exposition est destinée à montrer la cohabitation qui doit exister entre tous les Tchadiens», explique Zougoulou Abdoul Ousmane. «Les plus forts et les faibles doivent vivre dans une communion fraternelle», ajoute-t-il. Le monument de la Concorde nationale, long de 22 mètres, aux couleurs nationales, représente les 22 régions à travers son emblème. D’autres, comme ceux de l’Entente, de la Justice ou du 11 Août, montrent le climat de paix, de justice et d’union qui doit régner parmi les Tchadiens. Les visiteurs étaient très émus par cette exposition qu’ils croient réunificatrice de toutes les populations tchadiennes. Beaucoup sont, cependant, sceptiques quant à la réalisation de ce monument dans la ville de N’Djaména. Pour M. Bourma, un visiteur, le Tchadien est assez allergique aux statuts. Alors, il y a des risques d’actes de vandalisme. Comme quoi, des mesures doivent être prises pour leur protection. Sabre Na-ideyam, correspondant de lonodji au Tchad.