Dadi_brahim_photo.jpg Ce samedi 1er octobre est une date qui sera gravée dans le marbre de l’histoire de la littérature tchadienne. L’évènement s’est passé dans les locaux de l'ambassade du Tchad à Paris. Quel autre lieu mieux que la maison de tous les tchadiens en France pourrait réunir les fils de Toumaï de tout bord ? Dans cette salle de l’ambassade, nous avons en quelque sorte célébré Joseph Brahim Seid, premier bachelier tchadien, premier Ecrivain et surtout premier diplomate en poste à Paris en 1961. C'est donc sous sa figure tutélaire, à travers sa photo accrochée avec toutes les autres personnalités qui ont dirigé la mission diplomatique de Paris, que la nouvelle génération a parlé littérature, culture, art, …passions de Joseph Brahim Seid. Pendant cette journée qui nous a parue tellement courte, nous avons communié avec les valeurs d'union, de fraternité, de justice, de solidarité et parlé littérature, ciment pour ressouder les filles et fils du Tchad. Nous nous sommes également rappelés un peu d'histoire. Nous nous sommes souvenu de nos hommes de culture et les avons célébrés. C'est en cela que cette journée était une réussite. Pour nous accompagner, trois maisons d'édition sont venues exposer. Nous y avons trouvé avec grande joie toutes les œuvres écrites par des tchadiens ou sur notre pays. Même auteur, voir exposer ses livres et retrouver les œuvres de ses contemporains est tout simplement réconfortant. J’ai pu acquérir tous les livres que je n’en avais pas. Voir mes collègues écrivains était le plus grand plaisir. Nous avons échangé sur ce qui nous importe le plus, sur nos passions, l’avenir du pays, le futur de la littérature tchadienne, etc. Tous étaient là. Certains comme Succès MASRA venaient de loin. Abderaman Koulamallah, Augustin Tabo, Flavien Kaar Kaas Sonn, Youssouf Terri, Serge Abou Ouambi, Zara Abakar, Haga Christine, Pepiang Toufdy. Une mention spéciale à Irenee Moudalbaye, qui a su animer cette journée avec brio et professionnalisme. Avec le public qui était venu, le contact était extraordinaire. Au pays, à chaque occasion, question nous est posée de savoir où trouver nos livres ? Avec cette rentrée littéraire, nos lecteurs auront à la fois les œuvres complètes et rencontreront les auteurs. Voilà, l’idée est d’apporter le livre au lecteur. La rencontre pour les jeunes avec des écrivains est également très utile dans la mesure où elle suscitera le goût de la lecture. Elle incitera également d’autres talents qui se battront pour présenter une œuvre et être présents aux éditions prochaines. L'on pourra organiser un prix après la rentrée littéraire. Pourquoi pas organiser une « semaine de la culture » dans laquelle il y aura la « rentrée littéraire », le festival « le souffle de l'Harmattan » qui est déjà à sa 3e édition, lecture publique, organisation des concours de musique, de poésie, etc. ? Tout ce qui est beau et grand a toujours commencé par un petit pas. Si demain, un grand événement littéraire devient une tradition dans notre pays, ça sera grâce à cet homme qui est Flavien KKS que je félicite une fois de plus. Il a eu effectivement cette chouia de folie pour se dire tous les pays ont leur rentrée littéraire, pourquoi pas au Tchad ? Il sera un jour le pionnier de cet événement. Après cette première édition, nous travaillons pour organiser au Tchad. Cela fera participer un grand nombre d’auteur et de lecteurs. Vivement l’an prochain