Djangbei_hassane_Michel.jpg ‘’Voilà un an déjà que papa est parti rejoindre son seigneur et tous les jours il nous manque un peu plus’’, s’indignait sa fille Lydie Samira DJANGBEÏ, joint au téléphone ce matin. En effet, rendre un hommage au Général de Division Djangbeï, c’est pour la rédaction du blog lonodji.com, un devoir de reconnaissance envers un homme exceptionnel et c’est normal que nous exprimons notre profonde tristesse en ce jour anniversaire de la disparition d’un vaillant Général, surtout en ce moment où les soldats tchadiens font la fierté de l’Afrique. Feu Djangbeï avait un parcourt atypique. Après un Bac G1 obtenu en 1968, il passe et réussi le concours d’entrée à l’Ecole d’Application des Officiers de la Gendarmerie d’Outre-Mer. Nanti de son diplôme, il continua à Ecole Supérieure d’officiers de Gendarmerie en France. De retour au Tchad, le feu Djangbeï entame une carrière militaire marquée par des postes de responsabilités en qualité de Commandant de la Gendarmerie, successivement dans plusieurs Départements du Tchad. Son professionnalisme lui permis d’être nommé, de 1976-1996, Expert chargé du dossier de Défense et Sécurité en Commission Mixte avec les pays voisins et amis du Tchad, au titre du Ministère de la Défense Nationale. Feu Djangbeï Hassan Michel, c’est aussi des carrières politiques riches et diversifiées, parmi lesquelles : Directeur de Cabinet du Président de la République, en 1987. - Ministre des Mines, de l’Energie et des Ressources en Eau, en 1993. - Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Tchad auprès de la République Centrafricaine, de 1997 à 2001. Enfin, Conseiller Chargé de Mission auprès du Médiateur, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort le 23 mai 2012. Par ailleurs, son investissement dans différentes actions lui d’avoir plusieurs distinctions Honorifiques : Chevalier de l’Ordre du Mérite Civique du Tchad, Médaille du Mérite Militaire avec Etoile d’Or, Commandant de l’Ordre National du Tchad. Ainsi, le malheur d’avoir perdu le Général de Division DJANGBEÏ HASSAN Michel, ne doit pas nous faire oublier le bonheur de l’avoir connu.